5 jours non-stop de muffées de toutes sortes pré-post wedding, avec une bien belle bande de pourceaux au complet :
J'essaye de tenir la demi-promesse faite à mon corps défendant de me mettre cte semaine un peu à la pissette. " Ca suffit les conneries ".
J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure,
J'ai grands ennuis entremélés de joie.
- Labélouise -
Qu'ils étaient beaux, mes hommes en costo, tous trop bien sapés.
Et si chassieuses, ces nénettes, qu'ils laissent se pendre à leurs cous.
Qu'il était beau, l'air, que nous chantaient les mariés.
Et si terrible, ce craquement, premier domino de la chaîne des cordes aux cous.
Comme tout ce que je pratique peu, le mariage est chose sacré. La célébration d'une promesse, se faire loup pour l'homme ou l'élue. L'espace clos, restrictif, d'une promesse de constance pour ses rejetons face à l'entropie hors de cet anneau. Très bien !
- comme, en même temps, très peu pour moi. Je suis inconstante et je veux pas de mômes, c'est surtout ça. Comme je sais pas les tenir, je fais pas de promesses, respecte peu ou plus qui les tient pas, c'est surtout ça. Pasque je suis à la fois fidèle et claustro, que j'adore l'idée du mari, pas celles de leur femme - qui, derrière la tête, en ont toujours plusieurs. Que quand ils auront tous été fonder leur propre meute, j'aurais pas l'air fine enfermée dehors. Qu'aux yeux de ses maitresses-queues, je serais toujours l'hypothétique maitresse. Que c'est même pas que je sois jalouse, que c'est vraiment et juste que je peux surtout pas piffrer les vagins.
Franchement, le mariage, même une sociopathe gère. Mais putain ! par dessus tout, les grisettes, les vaginées à la chair blanche mince, fragile, sans odeur, ni saveur, je peux pas. C'est ça, surtout. Toutes, elles m'énervent. Moi, la première et le mien en premier.
D'ailleurs, le mien, je l'appelle bas-ventre, pasque ç'est plus viril et qu'à absence de coeur, j'aime à me dire que j'ai l'organe qui bat plus bas. Une coquetterie du vagin.
Presque ce matin, avec Romain, sa fascination pour l'immonde, on s'amusait à se coller des sueurs froides autour d'un joint et de notre vaginophobie réciproque. Le sexe féminin, ses mots et ses maux, ses humeurs, ses hystéries. De la focalisation désinhibée des femmes enceintes sur leur utérus, de la béante vaginisation des mères, de celles qu'acceptent jamais que t'en soit sorti, de celles qui - fortes de l'universalité de leur statut de génitrice - se permettent de te jeter leur placenta au visage, de ces connes de feministes qui s'le refendent de monologues. Pis comme je poussais la synecdoque, lui de me rappeller mon petit refrain, celui de " mon côté macho ". J'y répond que ça, c'est de l'ironie, qu'il sait bien, j'espère, que je suis surtout gynéphobe - pasque misogyne, c'est l'apanage des vrais hommes ou du glaviot de féministe.
Les vagins sur pattes me foutent les tchocs, les filles-filles me dégoutent, ce doublet d'X me condamne à l'écoeurement. Généralement, ce qui m'emmerde le plus chez un homme - c'est facile - c'est toujours sa meuf.
Et celles de mes vieux potes sont de vrais festivals de la moule. Des mournoutes royales. Du genre qui se la pètent, des vagina dentata de la plus belle espèce, des castratrices à carré d'X. Et des vindicatives, le vagin en tapette-à-souris pour claquer d'la queue d'chatte qui coqueterait trop près de leur mec.
Des qui crient au vulgaire quand tu rotes, au grossier de ton vocabulaire, des qui, dans 1000 ans de fait, auront toujours surtout rien capté à leur toute grasse-propre vulgarité, à la grande classe de leur grossièreté crasse. De bonnes bourgeoises à l'horloge bio qui joue tac-tic. Des qu'oublient en traîte l'heure de leur pilule.
Des qui ont la solidarité feminine opportuniste, toujours prête à s'unir contre une 3ème, à se planter des coups bas dans la vulve dès que c'est l'heure du lancer-de-bouquet.
Des qui, c'est bon, te voient trop arriver, projettent sur toi l'urine de leurs sales manies. Des qui se piquent d'écrire et osent te faire précieusement la leçon alors qu'elles griffent avec d'outrancières manicures tout juste de mauvais vers. Des célimènes ridicules à te rendre misanthrope.
Des pseudo-chaudes avant l'hyménée, de vraies frigides après.
De vraies morues, de vrais vagins, de vrais clichés.
Et tout comme j'arrive pas à décrocher que ma meuf est aussi une coquette, ce qui, chez ma meuf, m'emmerde le plus, c'est surtout sa copine.
Réserve de terminologie pour désigner F., je dis " ma meuf ". Merde ! c'est qu'elle sait pourtant bien, la chatte échaudée, qu'elle devrait craindre les androgynes comme l'eau froide en tout particulier, avec leurs manières de te blouser à la tiède, de te réveiller le chauffe-eau, de te refroidir quand tu t'enflammes, de te révéler que t'es quand même un peu une meuf à t'en refroidir aussitôt. Qu'tu peux être un vrai cliché de vagin, comme les meufs de tes potes, quand tu veux bien t'y mettre. Que même une mocheté qui lui sourit, tu voudrais l'égorger.
Que s'il te demande sans cesse à quoi tu penses ? , la réponse c'est en ce moment, beaucoup trop à toi, qu'il le sait, qu'il le sait très bien alors que toi, t'en es encore, pour une fois, à te demander si, parfois, il pense à toi, aussi. Qu'aussi, avec ta paire de yeuks, tu les lopettes et plus vite que ça. Et qu'autant, pour vrai, tu connais peu de mecs qui préfèreraient pas un pote à qui tu peux tâter les miches, de guerre des sexes un peu lasse, toi, t'as toujours plus la tringle pour les gonzesses qui ont une bite, des qui minaudent de la queue comme de vraies chattes.
Peut-être faute de copine avec des couilles. Une mauvais genre comme Anaïs qui se les chauffent aux Caraïbes, ou comme Alice, à qui j'ai enfin filé mon numéro. Qui doit tantôt très vite me raconter à chaud pourquoi elle a forcément bien fait de quitter son beau fritz.
Alice - au prénom qui me plait tant - qui m'handicapait des 2 lobes. Pasqu'à chaud et à froid, on se ressemble bien bellement, que les 2 chattes, sous tempérance de même totem, se regardaient en louves de fusil. Parce qu'elle sait tellement - tout aussi bien que moi - rouler des mécaniques comme un mec, campée sur des escarpins. L'Alice, avec qui, un soir, je me suis battue, comme bonhommes, les hommes qui nous retenaient. L'Alice, que j'appelais mon succés-damné, tellement que je l'avais blase et mauvaise quand elle cherchait sa place et qu'eux aussi ont voulu me faire comprendre que j'étais remplaçable. Que je lui cédais la mienne, avec presque pitié - et qu'elle s'en sort trop bien. Une Alice, qu'est pas une fille que tu vois à défaut d'un homme, plutôt l'inverse, ce qui tombe bien, quand tu veux plus trop voir les tiens.
Un peu grotesques - comme aime abondamment à le placer M.Guy, mes histoires de vagins, de leurs bouffées de chaleurs en frissons de ménopausée ?
Peut-être.
Un peu grotesques, ces histoires de grandes promesses qu'on fera jamais pour mieux les respecter, de frileuses qu'on voudrait entendre, quand on tient pas les siennes, mais qu'on est pleine de promesses quand même pasqu'on se prend non plus pour n'importe qui ?
Oui, peut-être. Peut-être bien.