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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 21:36
En tant qu'amatrice de films Mét-A.lphabétiques, soit de B à Z, je me suis souvent demandée l'origine de cette catégorisation.
Y'aurait un A pour Auteur et le reste ne serait, comme la chanson à la poésie, qu'Art mineur ?
Quoiqu'il en soit, aux westerns, aux films de Kung-Fu,
aux pornos, aux Mad Movies gore-trash, ... ma passion pour les sous-genres passe bien évidemment par les Musicals.
Les deux classiques que je vais me faire un plaisir de revoir ce soir ont la particularité, en plus d'être absolument géniaux, de faire partie de plusieurs d'entre eux à la fois.

Phantom of the Paradise, de Brian De Palma (1974).



Phantom Intro Thx à Fredy_K

&

The Rocky Horror Picture Show,
de Jim Sharman (1975).


Rocky Horror Picture Show - Time Warp Thx à Magnas


N.B : Le point d'interrogation plus haut n'étant pas oratoire, si quelqu'un à un briquet que j'y vois plus clair, c'est toujours bon à prendre.

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 14:26
" Un coup de dés
jamais
n'abolira le hasard "
Thx à Marivaux / Kechiche / Mallarmé ...

Avant de cracher dans la soupe du fétichisme que j'ai sur le feu depuis le vernis de Rosy, j'ai envie de faire - en boucle - dans la
bluette
.

Hier soir, j'avais rendez-vous devant le Néo Caz' pour flirter avec un homme riche :

Him, Jonathan.
Deux semaines que j'en parlais au Crevard.
Le Modern Lover qui chante déguisée en marin dans le film des frères Farrelly ?
Précisément.
Deal, on fait sauter la banque du Casino.
Il se la raconte un peu, nan ? Ben keude ! 4 " exos " il a négocié.

Pour lui et WaM + le Tekos flegmateux et  la morue.
Pour fêter ça et cette journée solaire, Laurence porte un sourire et je promets d'être courtoise avec elle.
Vodka-Tictac en poche, direction la salle pour
dancing at the
(not-) lesbian bar.


Parlons frime, puisqu'un anonyme a vraisemblablement remis au goût du jour le name-dropping.
C'était devenu ringue - merci pour nos oreilles, je me lance dans la manifestation silencieuse active anti-C'est machin, tu connais...? en m'imprimant un je connais Nobody - mais las ! On n'a jamais de cesse de relancer ces choses-là.
Pour preuve, je portais hier une robe orangina,
pour souligner
d'une, que je suis
naturally juicy,
de deux, que ma coupe de cheveux - s'il faut choisir - se revendique plus de
Betty que d'Amélie.

Parlons frime donc. Le crevard disait « hype et exos oblige ».
Mais dans la salle le plus z-hyper, il était à mon bras en entrant, autrement dit le
Crevard
himself.
Bon, j'exagère, du côté du bar les frères Herman
trainaient.
Mais c'était essentiellement une réunion de presse, à se demander qui avait payé sa place.
Comme le précédent au Trabendo, le public a quelque chose du fan de death metal à un concert de Pink Floyd ; il est là pour écouter du classique.
Eh ! Tous les 4  fermez-la et arrêtez de danser, un peu de respect, on est pas là pour déconner...

 
Soit, il jouera rien des Modern Lovers, mais il a un accent french terribeule.

A la fin du show, il nous reste 1h30 à tuer avant l'Urgence #02 à La Java ou T.h.ierry nous a aussi listé via Ashley.
Je suis chaude pour le backstage.
Sauf que c'est la fête de la Morue qui préfère aller manger de la zap. Ce, bien qu'elle ait déjà eu sa part en acceptant un cuir (celui de Michael dans
Thriller
- superbe) que Laurence a goupillé et que j'avais réfusé (je cautionne pas, c'est laid).
J'hésite à rester et je vais quand même saluer Jonathan.
Il a des polypes, il en demeure bouche bée.
Aussi, je lui fais mes civilités et tends la joue en mendiant 
Do we kiss ?
 
Il me dépose un piouc sur le coin des lèvres.
J'exulte en vraie groupie.
C'est quand même plus classe que lorsque Tricky m'avait violé la bouche
à l'Andréa Crew avant de me proposer du MDMa...

On abandonne Laurence et la morue devant la Java et on cible direct se loger dans les coulisses pour fumer tranquille et picoler à l'œil.
J'aime décidément beaucoup cette boite de gitan, c'est terra cognita et comme à la maison.
Comme je suis en pleine élévation narcissique et que j'ai un début de trique depuis  le partage des wécés au Néo Caz' avec T.hierry, j'ai dans la tête de me faire un lieu public.
Elles me branchaient bien, ces loges, mais le lieu est trop public.
A force d'intimité et de caresses symétriques sur nos points d'impacts amoureux, l'air de rien, depuis quelques jours, y'a quelque chose dans l'ai
r
.
Ceci dit, c'est une chimie fragile, la suite vient toujours nous le rappeler.

Hier, elle avait deux messagers :
la "DD Girl" pour lui, pour moi Monsieur Chloé.

On la croise à l'entrée et je le sens se faner.
Quand il me dit qu'
Igor
va passer, je me mets à espérer très fort qu'il vienne avec sa dame. Je sentais que j'allais me répandre et ça n'a pas loupé.
Je sais pas quel bacille dialectique il transporte, mais chaque fois que je le vois, je peccavise sur son épaule.
J'en ai même fait l'unique dépositaire de mon plus grand secret.
Ca doit être l'inaccessibilité, il est tabou, ça fait chloroforme.
Ou penthotal.
Je dois mettre dans la même case tous les hommes avec qui je ne coucherais jamais, quand c'est No-Sex de chaque côté, je sacralise.
Sans assimilation.

Par corrélation, en revanche, ça m'a renvoyé à ROMA(i)N.
D'une manière générale, et plus précisément au chapitre intitulé

mon plus grand secret.

J'ai un peu de temps, alors je m'étends sur le flash-back qui m'a fait bad triper et quitter la Java à boule vue après qu'il soit parti.

C'était il y a 6 ans.
L'autre fête de départ pour feu-Mon-Grand-Non-Amour, Tomtom et deux autres de mes amis, avant ce qui s'avérera le pire été de ma vie.
On comptait déjà une ardoise de 5 ans de jeux d'enfants.
Je faisais florès et j'exhalais mes 18 printemps.
J'allais bientôt être sacrée reine de la ruche et dans l'exaltation, je profitais que ce soit mon tour de pour me faire les griffes sur Mon Tigre
inconsidérément.

J'affectionnais à l'époque ce petit gimmick quand je revenais des wécés :

Tu veux connaître mon plus grand secret ?
Je tire toujours 2 fois la chasse parce que j'arrive pas à pisser si j'entends pas d'eau couler.


En réalité, mon secret
préféré était davantage mon mensonge favori, une (absurde) diversion pour cacher que j'ai pas envie qu'on entende mon bruit de cataracte.
Genre c'est
obscène et intime comme si je me branlais.
Vers les 3 heures sonnantes, grise de la cave vandalisée et du bourdonnement des abeilles autour de mon pistil, je me penche vers lui et je lui souffle ma réplique à l'oreille.

Wéwé, je sais, tu tires...  /  J'ai pas de culotte.

J'ai crânement savouré mon effet ce soir-là.

Le lendemain, chez moi, on s'est fait notre (vraie) soirée d'adieu privée.
Du vin, des aveux, du marivaudage, et alors que jusque là je l'avais toujours
esquivé

- je n'allais tout de même pas coucher avec l'homme de ma vie -
son parfum plus encore que le vin m'étourdit et me porte à la tête.
Je le traîne dans ma chambre, je le pousse sur mon lit.
Il en tremble, de mon échauffourée.
Je me dissous dans sa nuque. Il pose sa main sur ma hanche.
Je frissonne et je lui râle à l'oreille.
Il frémit, me saisit, hésite
et me repousse.
T'es bourrée...
Il a les joues en feu, les yeux humides et les sourcils furieux.
Et il s'enfuit.

On ne s'est même pas embrassé.
Dans quelques heures, il décollait.
J'ai basculé, et le mois qui suivra ne sera qu'une longue chute à l'attendre en apnée.

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 19:09




J'ai rencard avec Cheval Blanc, la Licorne Ecornée après demain. Donc, comme je suis encore en week-end, pour Mémoire(s), je balance l'archive du  B.B - 12/03/08 :



« Post-Report Pervers(e) Narcissique(s) »
Ou comment j'suis devenue accro O micro et retrouvé la vue...


C'était pas évident vu le nombre de nominés mais mon héros gagnant d'hier soir est * raclement de gorge *
Chictype (le bien-nommé) - qui m'a rendu la vue.
Mes Rayban de vue (et wé, ça se la pète des lunettes).
Pour l'heure, je me post-it mes Aviators Black sur le nez et j'attaque PROUSTement les 4 derniers jours qui étaient vraiment CHARGéS (oui, y'a un jeu de mot, je vous laisse deviner à quoi, mais en gros un peu à tout...).

Un bout de puzzle dans la poche et je file à la pêche aux souvenirs ethylés en essayant de faire un bon mel'.

1er cocktail samedi, je m'ambiance avec une galoche (ça tombe bien, hier soir c'était aussi le revival du DERNIER PALOT).
Deb' me fait goûter sa langue à son vernis privée qu'on aurait jamais dû quitter.
Au lieu de ça, on est parti crever à la Java.
Enfin devant La Java - parce que soit dit en passant
MORT à mortauxjeunes !
T'étais où MycroftEtienne pendant que la physio au poireau jouissait dans son coton XL à faire poireauter les poivrots et nous refusait l'entrée à Chictype, T.h.ierry et moi ?
Remarque, quand 3 pros du gatecrash rentrent pas quelque part, c'est que, quelque part, ils sont moyen motivés...
Du coup, on a levé un guitariste cubain Rue Saint-Maur (recroisé avant-hier au cercle Pan!) pour un concert privé avant d'aller jouer à Jules&Jim dans le plumard de Chictype.
Sagement.
Y'a que T.h qu'était à poil.
Comme d'hab quoi.
Faut croire qu'à un moment dont je me souviens plus j'y ai laissé mes up-nommées lunettes.

Hier, ceux qui sont venus au 96 m'ont trouvé un peu achevée par ma toose d'avant-hier avec un ancien PCR
(Plan Cul Régulier pour les intimes).
J'entends déjà le Crevard qui proteste.
Ouaih, je pense encore que perso c'est tease et tise only. La toose c'est No Thanks-No Sex. Les corps froissés, usés, laids, mous qui se cognent et se répandent découragent ma libido d'esthète.
Mais là c'était différent :
On étaient jeunes et beaux et en totale impro.

1 Argentin (from Bombay) +
1 Espagnole (from Barcelone) +
1 Péruvien (from Berlin)  +
1 Kabyle (from Paname) #

J'ramène donc les 22 centimètres de mon gode latino
(une vraie minette qui parle toujours trop mais, bien qu'il ait perdu 10 kilos à abuser des acides à GOA, il a toujours de belles fesses).
J'embarque aussi l'ancien PCR de ma copine Nanis
(et de ma copine Dédé aussi).
Un mec donc toujours prêt à rendre service et bien classé dans notre
Home-Made Guide des Meilleurs Coups de Paris
(mis en place pour éviter d'avoir trop de noms à mettre dans l'onglet des bande-mous-à-éviter...).
Il a surtout cette superbe nana, Mylena de Barca.
Une jolie petite prune charnue. J'en tombe un peu amoureuse et je lui arrache son Tenga après avoir vidé mon bar en chantant du
MOLOTOV à plein poumons.

Avant de les mettre dehors et de filer à mon rencard au 96, on soigne notre cuite au thé tous-à-poil à se mettre des claques sur les fesses et se reluquer les tatouages.
On voit l'topo, ça sent presque la chicorée comme un spot de pub qu'on aimerait voir à la TéVé :
de vraies putes d'HiPPIES-PONK (rigolez, rigolez, mais moi j'ai pas l'expression "aristopunk" à la bouche sans en être écœurée. Difficile de faire plus antinomique que "CA"...).

Je suis un peu à la bourre, mais je me marre en trouvant sur ma porte un mot de ma voisine qui me demande
de moins pousser
sur la sono  jusqu'à 3 h du mat'
de gémir piano quand je fais des clash de baises dans mi casas.
Tsss FRUSTRéE...

J'arrive pas trop à la bourre, en fait.

Les perfs du CREVARD déchirent. Putain de Poète.
Eh (mon) Crevard, sois sympa avec le ptit orgueil de la Blasée.
J'ai l'ego bien au dessus de la jalousie mais l'assimilation avec des blondes pas fraiches, c'est archipas flatteur pour WaM.
Comment disait Delphine-Bunny ?
Un "jaune d'oeuf tourné" ? Ou c'était peut-être moi...
Bref, du Jus de Stine passe encore mais évite la bave de crapaute.

Foutu PERVERS NARCISSIQUE !

A la fin du good show de Jérome, l'Antévierge de moi prête sa voix à la licorne écornée-Cheval Blanc.

Descendue de l'estrade, une nana me dit que je lui rappelle la grande époque de Brigitte Fontaine - c'est faux- mais je suis touchée.
Même si on jouit pas, c'est quand même agréable de se faire sucker.

Un Ennuyeur Public croit drôle de me draguer en me disant qu'il est "assureur de voix".                   RI-DI-CU-LE.
Je l'envoie se chercher ailleurs - un métier avec "assureur" sur la carte est forcément anticool, CRéTIN, va plutôt faire mouiller de la ménagère !
Jérôme me dit qu'il a de bons échos (- j'étais si aboMINABLE?! -) et qu'il me réinvitera...
Argh ! Je jubile comme une ado, ça m'avait manqué la scène et j'suis déjà

ACCRO au MICRO.

La Licorne et moi sautons dans un taxi direction la Terrible After des Katacombes de Kata le Jazzycat. On embarque Toma, qui a tout l'air de sortir de la rédac de Rock&Folk.
Kata le Jazzycat nous fait la cuisine, vide son bar dans nos pentus gosiers et a une Pire Playlist.
Il file bientôt se coucher et c'est là que l'After Terrible devient terriblement terrible et bientôt terrifiante.

La Licorne a encore trop picolé et se met à casser
-des trucs
-sa gueule
-les yeuks
Je craque après lui avoir demandé pour la Xème fois de la fermer alors qu'il pisse a côté des chiottes la porte grande ouverte en bavant sur sa liquette
et je lui POSE un PAIN.
Il aime pas trop mon poing dans sa gueule
et vient me rendre une GIFLE.
Normal.
Je lui colle une BAFFE dans l'oreille * Aïe *
et on fait la PAIX - il a promis d'être sage.
Toma et moi on finit par réussir à le coucher pour jouer aux amoureux (les yeux grands ouverts dans le noir à chercher mutuellement un peu de lumière dans les yeux de l'autre)
mais ça dure pas.
En plus de prendre tout le plaid, il se met à hurler comme un possédé qu'il est un PUTAIN DE DIEU VIVANT.

Foutu PERVERS NARCISSIQUE again...

Les hennissements réveillent Kata le Jazzycat qui sort en furie de sa tanière et traine par les sabots Cheval qui rue et se cabre.
Non content d'avoir fait de l'appart une écurie, Cheval refuse de se faire éjecter du paddock et menace de défoncer la porte.
Y'a deux heures Kata me ronronnait dans l'oreille, faut le voir maintenant rugir comme un lion...

Après, c'est trou noir pour moi, je me roule en boule comme une névrosée. Ca me rappelle mes parents se mettant sur la gueule et c'est TRAUMA.
Je sombre dans un sommeil coma-somatique avant même la fin de la baston.
Cheval est TRICARD à VIE chez Kata le Jazzycat et Toma est parti jouer les nounous.
Ou plutôt les infirmières, en me tirant de l'appart au matin, je trouve du sang devant la porte et sur les murs du couloir.
L'angoisse.


C'est un peu dangereux le gonzo, quand même. Après les blessures de guère (costales), c'est la guerre ouverte à la tranchée quand t'essaies juste de t'pieuter.
Une prime de risque, c'est possible ?

P-S : Pour finir sur les roulages de pelles, un truc m'a rendu le sourire dans le métro :
l'affiche du prochain concert de KISS !

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 13:16
Last night a friend just save my life.

J'ai bu la tasse, une bouteille de vodka minimum.
Je m'étais fait sharker par un vieux hareng qui ressemblait à mon daron et qui a payé le taxi.
Pour sauver mes fesses de ce requin taré qui me collait au derche comme un vieux kaugummi, j'ai du me réfugier chez Brice-so-nice-from-Paris-not-from-Nice .

Il m'a réveillé d'un Good Morning, poisson-lune !
C'est vrai que depuis 2 jours, je suis toute bouffie.
Je pige pas,
je fais un regime dissocié d'épinards et de poiscaille et j'ai plus d'appétit depuis que j'ai attrapé la poisse (juste la poisse, j'ose espèrer) en me faisant piquer par le dard d'un M. Baratin...
Même tous mes appétits depuis que j'en ai débriefé avec le Crevard : j'ai la libido dans les chaussettes, je fuis mon reflet et j'ai le regard éteint comme une sole sèche.

J'ai flotté entre deux eaux avec deux goujats (un midinette-minette + un Crevard en assag) ainsi qu'une
COOOOOOOONNASSSSSSSSSSSSE !!
Te regardes pas dans le miroir, si tu te trouves obèse... T'as tes règles ?
Je marinais déjà en eaux troubles, je commence à baigner de rage et je finirai par me noyer.
Va-te-faire-fou-tre, MORUE ! Y'en a deux içi présent qui veulent bien s'en charger.
35 balais, des relents de limande chauffée sur la grève et
toute en gencive...
J'ai la correction de mettre la main devant ma bouche quand je *baille*, elle pourrait avoir celle de nous cacher une tare pareille.
J'ajouterais que si j'avais ses cartilages violacés, j'essairais pas trop de rire à mes propres mots.
Et ça fait de la provoc à 2 balles en s'affirmant fan de Soral...
Un autre soir, je te l'aurais fumé en moins de deux, mais hier, j'étais bloquée sur de mauvaises ondes et mon mojo avoisinait marée basse.
En outre, j'avais prédit que personne n'emballerait le poisson.
Joli coup de filet : pari gagné.

J'ai enfin pigé pourquoi toutes les auteures sont vilaines.
Faut que j'arrête de lire, ça rend
môche.
Je raisonnais à contre-courant en pensant qu'elles l'étaient devenues justement pour compenser genre quand on peut pas serrer, faut bien s'occuper.
Pour m'épargner le spectacle de 2 dalleux ivres qui tente de pêcher une allumeuse, je me suis dévouée pour jouer les intellos à la (coque de) noix et ergoter littérature et musique - in inglish, pliz - avec 2 hippies from L.A.
Forest et Sylvia, same name, i say.
Je suis aussi étymologiste merdique à mes moments perdus (et bien perdus, sauf pour bosser un peu mon anglais en smokant de la green et vaguement de la morue).

Whatever. Nevermind.

La poisse me poursuit.
J'attends 3/4 d'heure chez le toubib avant de me lasser (chais pas, elle devait être en train de classer ses médicaments dans l'ordre alphabétique de leur compo chimique) et je fais un détour pour faire mes courses à
cô de chez Tomtom en vue de tremper l'apéro.
Il est pas là. Mes sacs font 18 kilos.
Dans l'escalier, je pète une bouteille de Gaspacho (bye bye Bloody Mary) et il me faut une bonne demi-heure pour liquider toute cette chienlit.
Comme je suis partie en deuspi, je suis sapée comme pour faire le ménage, en nage parce que c'est lourd et je pue la tomato tabasco.
Ca a pas loupé, au coin de la rue, je tombe sur feu-Mon-Grand-Non-Amour.
Encore un
ROMA(i)N que j'aurais pas dû ouvrir.

J'ai pas de coeur alors je sais pas trop ce qui me fait mal.
Le sein gauche, voilà. J'ai le sein gauche en éclats.

Quand je retournerai chez le drogueur demain, j'en profiterai pour lui demander d'examiner l'arrète coincée dans ma gorge, ma
diet alimentation qui me fait me dilater, ma libido contractée, mes artères coulant déveine et mon sein gauche brisé.
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 12:51

En revenant de Quai de Loire,
je me suis arrêtée rive gauche
à la recherche de Charles Pennequin
(j'en ai pris 2 et c'est génial by the way),
que m'avait conseillé le
Crevard.

Après avoir été un rêve de bibliothécaire,
je suis vite devenue une diva des libraires.
Aussi, le chemin qui mène de Saint-Germain à La Sorbonne,
voire jusqu'à la rue Daguerre,
a toujours relevé d'un mix entre le supplice de Tantale et le parcours de croix,
sauf que la balade est plus jolie.

Mon ivresse d'achat compulsive a commencé lorsque je suis passée saluer Laure à la Librairie de l'Escalier, vieille habitude attrapée lors de mes promenades avec mon ancien professeur.
J'aime beaucoup le lieu en soi et la patronne donc, qui a qui plus est la même passion que moi - et un rayonnage en conséquence - pour la littérature enfantine.

Bref, de Fayard à Denoël, en 5 stations, j'ai réussi à claquer un peu plus de 300E en bouquins.

La pudeur m'invite à résister aux inventaires à la Prévert que je continue d'affectionner, mais c'est trop irrésistible...

Catalogue sommaire de mes acquisitions,
rien que du classique, j'en ai peur :

Est-ce que les mots mentent ?
Je pense à Words, words, words de Bill (Shakespeare)
donc  - et il était temps ! -
« La Fabrique de l'opinion publique : la politique économique des médias américains » et « De la propagande » de Noam Chomsky
ainsi que « The language Police » de Diane Ravitch
(in inglish pliz, not easy but very interesting).

En fouillant pour trouver une bonne vulgate
sur la Beat Génération, je découvre une superbe édition bilingue de « Kaddish » de Ginsberg et les correspondances entre lui, Kerouac et Burroughs en exil.
Hop ! Panier et plus vite que ça.

Autre perle sur laquelle je me rue avec voracité, l'oulipien Ian Monk, traducteur inglish de Perec et de Pratt - que j'avais raté à la Ménagerie de Verre il y a 2 ans - et son « Plouc Town » (la preuve par Monk qu'on peut faire de la poésie avec ou sans majuscule et les mots "salope"; "Marlboro" ou "sécu"...)

Comme j'étais frustrée d'avoir l'exemplaire d'un ami et que je fais une exception à la possessivité quand il s'agit de livre,
c'est pathologique, je cherche avec obstination un bouquin d'Yves Adrien
(n.b : mission impossible, faudra que je tente les bouquinistes...).
Pendant que j'explore, je m'aperçois que je n'ai pas le
« Nightclubbing » de Pacadis.
Je corrige mon erreur, c'est un bel objet.

Pour mes wécés, les deux tomes des
« Cool Memories » de Baudrillard
que j'avais pu feuilleter à la bibli de mon quartier.
Et puis Cool Memories pour Mémoires Mortes, j'avais pas le choix.

Quelques Vian pour compléter ma collec dont
« Je voudrais pas crever »
(sans savoir si la lune / sous son faux air de thune /a un coté pointu...) que j'avais usé il y a quelques années et
« Ecrits pornographiques ».

Après une première approche de ces messieurs par
« Socialisme et Barbarie » et les conseillistes,
et bien que je ne sois pas très sure d'avoir déjà bien assimilé le Modernisme, je me lance à la conquête du Post-Modernisme,
Po-Mo pour les intimes, avec des essais de Lyotard et Derrida.
La Déconstruction, késako ?
Facile, le genre de choses dans lesquelles on patauge depuis tout petit et sur lesquelles vous pouvez enfin mettre un nom mais aussi des définitions linguistiques, opérationnelles et conceptuelles.
Je résiste pas à citer ironiquement Chomsky :
« Les intellectuels ont un problème : ils doivent justifier leur existence. (...) Or il y a peu de choses concernant le monde qui sont comprises. La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l'aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, vous n'obtenez pas d'emploi, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s'agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d'intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux, et le reste du monde est supposé les admirer, les traiter avec respect etc.»
Ceci dit, en toute amitié pour Jacques et Jean-Francois.

Les 3 « Klezmer » de Sfar. Pareil, collection, possession, beaux objets etc.

Enfin, un Art-Book :
« Uncommon places » de Stephen Shore,
un photographe qui a un très beau regard pour poétiser le quotidien.

Donc, hier soir, c'était soirée Book Club avec des copines (Bessie et Nina) exaltée par deux autres outrages de ma folie consumériste qui avait perdu toute limite ; l'ensemble Ravage qui me faisait de l'œil depuis des mois et un cocktail à 50E de phytothérapie pour l'hypocondriaque que je suis (la parapharmacienne me fait la bise quand elle voit entrer ma silhouette de pigeon pour sa cure trimestrielle d'herboristo-fumisterie / mais celui qui, à mon instar par préventive auto-dérision, me dit que c'est des conneries de placebos, je lui fais la tête au carré).

Au diable le credo Sex, Drugs and Rock'n'Roll,
hier, c'était Jazz, Thé et Ptits Papiers,
et j'assume.

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 17:06

J'ai une truisme-théorie de plus à consacrer sur le Rock.
Par conséquent, pas de quoi mettre dans tous ses états ni les esthètes ni les aficionados (je me situe au milieu de nulle part entre les deux - pour répondre à une question qui avait été levée dans la soirée).
Juste de quoi exciter du Crevard.
Ok. Je confirme que c'est plutôt easy.
Peu importe.
Elle me sera confirmée par Cédée (Caro Dorothée) qui est une fille.
Et ça, ça me plait.

Donc hier, je suis allée à la IIème session de Voices à la Java, galamment invitée avec T.h.ierry par Eric.
J'aime mes tête-à-tête, surtout quand elles résonnent de bons sons, avec le
Parrain. L'émulation mutuelle de nos compagnies nous rend meilleur public et d'humeur amène, ainsi soit il.
Dans l'ensemble, on était assez d'accord et on a apprécié.
Et wé !

Je détaille.
Ca a très bien commencé avec les riffs de
Toulouse (du squat Monceau - en expulsion hélas ! - mais en redirection vers celui de Saint-Claude qui vient de naître, et que j'essaierais d'aller baptiser bientôt).
Peut-être parce qu'il n'avait que 3 sets à jouer.
Il se branle comme il faut :
pianissimo ; piano ; mezzo ; forte ; piano ; fortissimo.
Je sais de quoi je parle, ces temps derniers, j'en ai mal au poignet.
Rien à dire et comme il joue solo des morceaux pour quartet, la poursuite donne un éclairage renouvelé à nos oreilles paresseuses et gloutonnes.
Pas toujours gastronomes : elles avalent trop souvent en gros.

Je passe un peu sur Poldr qui aurait peut-être effectivement mieux fait de scier plutôt une basse, moi, j'étais parti cloper et discuter de cette alléchante histoire de squat avec Camille et des potes à lui.

Les textes/traductions de Bowie, Caudiot, Waits... choisis par Bérangère ne résistent pas à sa voix exaspérante et sa qualité d'interprétation.
Dans les wécés, un type me dit un peu comme Catherine Ringer.
Je suis pas d'accord, j'ai pas envie d'aller sur scéne mettre une claque à Mme des Ritas.
C'est peut-être ce qu'elle attend, me dit-il.
Je regarde son visage de clown triste et son t-shirt

 High
For
 Life

Il a sans doute raison.

Les Gryn Brus et Dr Drone vibrent bon.
J'avais déjà vu
Ali au Cleub, mais j'étais pas en forme et la smokin' machine à l'excès m'avait filé la gerbe.

Pendant que j'écoute, et avant d'assister à un clash dans les coulisses avec les Zinglish qui doivent participer au set final avec les deux groupes en question, je m'impatiente un peu et je commence à mettre le doigt sur ce qui me démange.

« On dirait un long cunni, c'est agacant ».

Le Crevard lève les sourcils. Je m'explique.
Voila un bon moment que les musiciens nous allument sans jamais partir pour de bon.
Ce qui est bon avec le Rock, c'est que c'est une musique qui pénètre et qui jouit.
Il faudra donc attendre l'orgasme final - les petites coquines s'étaient réservées pour la fin - avant de pouvoir vraiment apprécier l'ensemble de la prestation.
Et entre chaque morceau, Eric mixe avec goût comme on va fumer une clope ou boire de l'eau entre 2 débats quand on est à oilpé et qu'on a la nuit devant soi...

De longs préliminaires, quelques gestes maladroits, on s'initie, on s'explore, on s'apprivoise et à la fin, ben... c'est mieux que bon !

De quoi vous donner envie de donner de la Voix et de remettre ça une autre fois.

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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 13:19

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 14:01

Après deux semaines de baraka, je m'attendais à un retour de bâton.
Espérons qu'après ça j'aurais payé mon boisseau à la bonne fortune pour du rab de fer à cheval et d'patte de lapin.

Dans la catégorie vols gratuits en partance pour Double-Lésés-City, après les solaires à ma vue qui doivent encombrer une poubelle, on m'a tapé mon Bridge.
Sans le chargeur et le Zoom à Macro qui faisait tout son intérêt.
C'est pathétique ce fil solitaire et cet objectif orphelin dans le tiroir de mon bureau.
J'ai donc rendez-vous tout à l'heure chez les bourriches pour porter plainte avec l'espoir que l'assurance de ma banque acceptera de rembourser la débilité de ces néo-voleurs engagés par une quelconque Némésis en avant-goût de la salle des châtiments ironiques ou j'irai payer pour mes péchés.
Comme le matérialisme, pour ne citer que le premier qui me vient à l'esprit.

D'ordinaire, je n'ai pas l'habitude d'ouvrir les portes de mon sanctuaire.
Du moins, je ne lance des invites qu'aux amis ou sous état de désinhibition éthylique avancé.
Trois exceptions en trois jours, fatalement ça devait arriver.
Je dirais bien que j'ai retenu la leçon mais c'est contre mes principes.
Moi, tant que je vois pas de T-shirt rayé
et de sac avec un gros " $  " dessus, je me méfie pas, c'est pas ma nature.
Certes, dans l'absolu, dans l'échelle des cata, c'est Einstein etc.
Pis je fais partie des rescapés comme disait Fédor ou Primo.
Si j'ai une chance insolente, c'est que j'ai toujours fait la nique au destin.
J'ai parcouru des kilomètres en stop sans jamais sourciller, dormi chez d'imparfaits étrangers, traîné mes socques dans les coins glauques et sombres, fréquenté les infréquentables...
Bref comme cette salope de
Blanche, j'ai toujours eu foi en la bonté des inconnus.

Donc hier, après quelques bonnes lectures nauséeuses, en pleine descente de magnésium, j'étais dangereusement au bord de la quinte de larmes devant un épisode de Futurama (wé, encore ce foutu épisode avec le chien fossilisé de Fry - une hécatombe lacrymale à chaque crise hormonale semestrielle).
Pour les détails triviaux, ces joyeux bouleversements chimiques lubrico-dépréssifs, c'est le revers de la pilule (du lendemain) auquel s'ajoute la joyeuse perspective de devoir retourner me faire tester dans 10 jours alors que j'avais fait mes formalités biannuelles il y a un mois.
Deux fois que le plastoc me fait un sale plan, j'ai bien envie de faire un putain de procès à Manix.
S'en est suivi une sieste, un cauchemar chirurgical, un de ces réveils limoneux du crépuscule et une vertigineuse tachycardie - dernier sursaut de deuil - quand j'ai cru sentir son damné parfum de lessive et de Cartier qui m'a toujours laissé Grenouille...
Signal d'alarme. J'ai attrapé Henri M. pour une balade à la fraîche.

Je sais pas ce qu'elle faisait dans le coin, mais quand je l'ai vu si abîmée, elle que j'avais trouvé si jolie au lycée, j'ai pas pu m'empêcher de ressentir un grand élan d'amitié.
Très égoïstement, soyons honnête.
En priorité, je voulais me distraire de moi-même.
Puis je suis en gros manque d'œstrogène avec mes amies expatriées au Mexique, à la Ville Rose, en rehab again, engluées dans leur bonheur domestique ou avec leurs histoires de gonzesses à la con de la fois où
vers 2h du mat y'a 4 ans je me serais soi-disant trompée exprès de chiottes  pour tomber sur leur mec... / Bref.
Le plus triste, c'est que j'ai quand même été touchée par elle.
Je regrette presque qu'elle n'ait pas pris l'appareil entier, qu'elle puisse en faire quelque chose. C'est trop bête de se faire arnaquer sans avoir au moins la consolation de se dire qu'il vaut mieux être couillée que couilleur ou la compensation morale du marchand d'orange.

Grâce au ciel, ça va déjà mieux et c'est Thomas's day.
Je vais pouvoir feuilleter ses dernières trouvailles BéDés pendant qu'il parle à ses plantes, faire notre revue de presse hebdomadaire, débattre de Derrida, lui lire les Passages de Michaux que j'ai relevé à son intention, faire des clashs de musique pendant qu'on cuisine à 4 mains et mater des films de kung-fu.
Grosso, tous ces trucs pas du tout rock&roll qu'on peut faire qu'avec l'homme de sa vie, la seule autre personne au monde avec qui on se sent aussi soi-même à deux que seul et, quelques fois même, un peu plus.

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 14:50
" Grands Dieux ! Que suis-je devenu ?
Quel droit avez-vous, vous tous, d'encombrer ma vie, de me voler mon temps, de sonder mon âme, de sucer mes pensées, de m'avoir pour compagnon, pour confident, pour bureau d'information ?
Pour quoi me prenez-vous ?
Suis-je un amuseur stipendié, dont on exige tous les soirs qu'il joue une farce intellectuelle sous vos nez imbéciles ?
Suis-je un esclave, acheté et dûment payé, pour ramper sur le ventre devant ces fainéants que vous êtes, et étendre à vos pieds tout ce que je fais et tout ce que je sais ?
Suis-je une fille dans un bordel que l'on somme de retrousser ses jupes ou d'ôter sa chemise devant le premier homme en veston qui se présente ?
Je suis un homme qui voudrait vivre une vie héroïque et rendre le monde plus supportable à ses propres yeux.
Si, dans quelque moment de faiblesse, de détente, de besoin, je lâche de la vapeur - un peu de colère brûlante dont la chaleur tombe avec les mots - rêve passionné, enveloppé des langes de l'image - eh! bien, prenez ou laissez... mais ne m'embêtez pas !

Je suis un homme libre - et j'ai besoin de ma liberté.
J'ai besoin d'être seul.
J'ai besoin de méditer ma honte et mon désespoir dans la retraite ; j'ai besoin du soleil et du pavé des rues, sans compagnons, sans conversation, face à face avec moi-même, avec la musique de mon coeur pour toute compagnie...
Que voulez-vous de moi ?
Quand j'ai quelque chose à dire, je l'imprime.
Quand j'ai quelque chose à donner, je le donne.
Votre curiosité qui fourre son nez partout me fait lever le coeur.
Vos compliments m'humilient.
Votre thé m'empoisonne.
Je ne dois rien à personne. Je veux être responsable devant Dieu seul... s'il existe ! "

Je crois que je vais vomir.
Il n'est pas très bon de se coucher sobre.
On se réveille parfois avec une gueule de bois bien pire.
Et je relis Miller.
Et je devrais relire Nietzsche :


" Solitaire tu suis la voie de ceux qui aiment ; à toi-même va ton amour et de la sorte te méprises comme seuls méprisent ceux qui aiment.
Avec ton amour va dans ta solitude, ô mon frère, et avec ton acte créateur ; plus tard seulement, d'un pas boiteux, la justice te rejoindra.
Avec mes larmes va dans ta solitude, ô mon frère. J'aime celui qui au-dessus et au-delà de lui-même veut créer et, de la sorte, court à sa perte. -

Ainsi parlait Zarathoustra. "

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 16:31
Flyer de mon pote graphiste qu'il avait fait pour le Pulp à l'époque retrouvé dans mes archives. Thx Tony.
Passons au racolage actif.

Bon je post à l'arrache parce que j'ai encore 3 grammes et que j'ai envie de faire plein de fautes d'orthographe.
Je repasserais peut-être là-dessus. Ou pas.
On s'en bat les yeuks.
Faut que j'exorcise un truc.
Donc reprenons.
Avant-hier, Art of Albion. Y'avait à boire.
Et deux Tekos et demi. (Un photographe qui porte mon nom de famille; un pseudo-flegmateux qui ne se fend jamais d'un sourire ; une nouvelle recrue.)
Puis réouverture des Pères (de) Saints avec la Dream Team et une partie des Rotten V.2. A boire aussi.
Je fais des paris à la con avec Dorianne (elle s'est fait ramener par Jérome - c'était aussi un pari ?) et j'arrive encore à être plus soulante que l'o.b. Je commence à en faire une profession.
J'ai aussi perdu ma sweet CéCil et quand j'en ai eu assez d'aller chaque fois au bar, j'ai piqué une bouteille de champ et réussi à faire croire aux videurs que je l'avais payé. Ils ont quand même mis une heure a se rappeler que c'était O.B !
Hier, j'ai répondu à l'appel de London qui calling au Palais de toc.
Y'avait à boire.
J'avais ma mini robe Maje magique qui m'a couté la peau des fesses qu'elle met si bien en valeur, joliment
par hasard pile poil bingo pour le dress code.
Y'avait des foutus mimes ! Vous y croyez ? Quelqu'un à la comm s'est dit que c'était tellement ringard et 80's que ça allait surement marcher...
J'ai gagné à un quizz une jolie ombrelle. Je tiens à remercier pour ça Mme (j'ai oublié son nom), ma prof d'anglais de 4ème B.
Ensuite, parce que c'était à côté, que j'étais avec Khaled Supernova (l'habitué) et qu'il y est tricard depuis une semaine (y'a contrainte, ça redonne de l'intérêt), je me suis pointée au Barondemesdeux.
C'est toujours aussi pourri que dans mes souvenirs, mais je m'y suis quand même emmerdée 1 heure avant de craquer. Ok, je fumais surtout des clopes devant avec Jérome et Picon.
Et puis Lionel était pas là.
Au moins à la Scala, tu peux te faire assasiner par un taxi.
Je me fais ramener par 3 reuhnois sympas.
Je les invite à la maison.
On boit.
On fume.
On se poudre.
On écoute de la zic à fond.
Ils veulent qu'on baise, mais c'est pas possible.
Je suis
amicale et sexuellement sociable mais faut pas déconner.
Par acquis de conscience, je leur laisse juste le loisir de me masser le dos et de me dire que je suis jolie ("Nan, je suis pas belle, je suis juste JOLIE !! Répètes que je suis belle et je te casse la gueule !" Pfff. Je suis vraiment une pauvre fille...)
(Y'a un Post-it sur mon écran : "Appeler Guillaume". Merde c'est qui ? )
Bref.
Ca fait quelques jours que question vibrations, je suis plutôt atomique.
Je promène toujours une trique impossible quand mon miroir me dit que je suis bonnasse.
Mais le sexe c'est tellement accessible qu'il faut toujours le rendre plus excitant avec des petites lubies.
Donc, j'ai une nouvelle lubie. Elle me prend en général vers le 3ème verre.
Grosse looooooose, je pense plus qu'à ça, je parle plus que de ça et je cherche ma cible partout en trouvant pas ça normal de pas le trouver aux chiottes de l'endroit -quel qu'il soit- où je suis.
Le truc, c'est que quand quelqu'un me branche, j'ai envie de le boire jusqu'à la lie.
Hallali.
Les louves aussi ont le droit à la curée.
Je suis tellement ivre de la veille, tellement affamée et frustrée que j'ai appelé ma mère pour lui reprocher de m'avoir fait si impatiente, si capricieuse, et si sensible aux privations.
J'ai annulé tous mes plans pour bronzer moitié à poil sur mon balcon, mon téléphone à la main à attendre l'appel de quelqu'un qui n'a même pas mon numéro.
Une branlette et une douche froide ?
Pfff dans l'état ou je suis, ça va juste me faire darder et me filer encore plus la dalle.
Monde de merde et point final. J'y retourne vite, ça serait con de louper son non-coup de fil.
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