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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 19:18
Venus Anadyomène, je sors du tombeau et de la cuisse de Jupiter. Pas de quoi faire la fière mais dur de rester humble sur le brillant chaos de cette dernière semaine.


Avant de réincomber la houle fœtale du ventre de ma baignoire pour une renaissance méritée, j'avais :
pas vu une douche depuis 3 jours ;
pas passé une nuit chez wam depuis la veille de la
Catin-Pan! ;
en permanence depuis 7 jours minimum 4 grammes dans le sang.

Maintenant que j'ai enfin purgé de mes veines mes venins préférés, je tâtonne à reculons à la recherche des poisons auxquels je me suis encore damnée.
Qu'ai-je encore pu téter ?
Où me suis-je dissolue ?
Où cette semaine a-t-elle pu trépasser ?


J'ai commencé dimanche par une éjaculation à ma Pan!daison.
Distribution de Lovetrips d'un quidam pour l'occasion. Au collège déjà, je n'étais pas trop chimie ; je tutoie que CéCil, attraction pour l'excitant. Résultat : première K.O ! -je me pose toujours là pour la contradiction.
Au petit jeu des lits musicaux, je me fais virer au petit matin par un des locaux. Je cherche vainement mes aviators anti-cramage et je me prends en plein dans l'oeil un ray de lumière et Mezzathilde sans masque, livre à la main, penchée sur des pâtes tricolores.


On est lundi.

Un peu vannée, je larve tout le jour et surprise par la nuit, je vais crécher chez un vieux pote : soirée playlist, fumette, bibine et dévédé. Je m'endors en lévitant sans manquer d'embrasser rêveusement, Kashmir dans les oreilles, mon rRrhom -ambré.


On est Mardi.

Mardi ? C'est CENSURE assurée ! Sauf que plan-cul pépère. Trop. On baise à la papa. Je m'ambiance au Ricard (c'est tout ce qu'il a) en regrettant de m'être pas contentée moi-même. Une bonne branlette-et-au-lit, comme me confirme Clem.
Clem dont c'est un peu la faute si je n'ai pas assuré. Surtout ses lèvres, auxquelles je me suis cognée dimanche.
Ses lèvres.
Sa faute.


On est mercredi.

Quelqu'un a fait du grabuge en gatecrashant le Prix Lilas. Verger s'est fait fermer la porte au nez. Et moi éjectée, mais pas très envie d'insister. A dire vrai, c'était surtout en bas de chez moi...
Je file à l'Espace Créateur pour une fin de vernis. Y'a Blond, Chictype et une nénette à lui. Ainsi que des verres et un cubi. Et c'est parti pour la dérive Bocadon au mauvais vin.
On va se fritter un peu à la Féline. Steph passe jamais à Paname sans s'excuser chez Pat et finir par se prendre son poing dans la gueule... Il est comme ça Steph : Y Chasse, y péche, nature et traditions.


On est jeudi.

J'ai des nouvelles de Clem mais je suis à la bourre à notre rencard-vernis. On se retrouve au Cleub pour la soirée Strict-Conf à la bougie.
Chié ! J'ai aussi raté le Crevard. Mais pas Philippe Jaeneda. A la lecture de son texte, j'écoute béatement, sa voix de roc canaille s'éboule dans mes oreilles. Ca me roule-rock amoureusement.
J'en oublie même un peu mon objectif. J'ai déjà bien bu, je risque de voir sauter mon permis. Le jeune homme ce soir m'éconduit. Je m'envoie encore deux verres et je fonce droit vers le mur de l'obsession. Des siècles qu'on ne m'avait pas dit non.
Je vais vite m'en vanter à l'apéro tardif improvisé chez Steph (a.k.a Blond) où Dom et Isa se sont aussi crashés.

Imbibés de saké et de calva, on file retrouver le tout P.A.R.I.S en faction à la Tokyo Fake-shion. C'est à deux pas. On se gèle au bar tout en glace et j'allume tout ce qui bouge.
Après le ravitaillement, je me souviens que je ris beaucoup à discuter avec Tristan de mouvements littéraires, assis sur des packs de Kro, au squat Bonsergent.


On est vendredi.

Je retrouve Chictype pour un impromptu au pavé d'Orsay. Sauf qu'en passant devant le musée, on repère une soirée privée. On se tape l'incruste My-Own-Private-Orsay. On est 20 à se partager les Scandaleuses de Courbet, Van Gogh, Degas et autres Manet. Après 3 coupes d'excellent Champ', on s'invite aussi au dîner gastro à la galerie des glaces du premier étage. Le bar grillé nous délice et le Pouilly-Fuissé coule à flot.
On est à point pour se finir à la L.H où c'est aussi O-Bé ...


On est samedi.

Session glande sur canal Saint-Martin et tournée de vernis. A la Blank, l'Absolut est bonne mais on nous prend pour des vaches. On n'attend pas le train et la carte que j'ai prise finira dans les chiottes de Mycroft.
C'est déjà mieux : en arrivant je me prends comme une claque la gracieuse classe de Mathias Richard.

Submersion, je l'accapare total ; il sauve ma soirée du naufrage.
On l'attire au sirènes du Cleub pour se faire Alister. C'est Ali in the sphère. Raté.
Après un peu de maïeutique, on se distrait mutuellement avec des jeux d'esprit. On parle de jouer, de se jouer des autres, de qui est joueur et de qui joue un jeu. On s'y perd un peu mais on était déjà tous les deux gagnants. Lui de mon estime, moi lauréate d'un peu d'émotion. Ca n'a pas de prix.
Quand il file, on tarde pas et on va saluer Dj Loïc qui met des pizzas sur la platine et sur la table ma maîtresse inconditionnée : Zub', la Reine Bison Polonaise...


On est dimanche, je me réveille plus morte que vive toujours sans ma petitbateau dans le lit d'un breton.


De la Génèse à l'Apocalypse en sept jours, je me prends pas pour dieu mais il était grand temps de rentrer se reposer au caveau.


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