Wé. Trop humaine pour ces sublimes descentes.
Tu es le maître des paroles que tu n'as pas prononcées; tu es l'esclave de celles que tu laisses échapper.
Proverbe reubeuh.
Cantabile, c'est hors de ma portée.
Ou c'est que je serre trop les dents pour laisser aller.
Mais là, c'est pas la faute à CéCil.
Plutôt que je me préoccupe trop de maîtriser/perdre le contrôle.
Donc samedi, j'ai vu Bashung mourir sur scène et la fin d'Arno
- j'étais à la bourre.
J'humanisais.
Vu mon passif, c'est un peu comme remonter la grand'rue d'un sous chef lieu de canton quand on est la femme du boulanger.
C'est toujours le même cirque.
Plus loin, dans des vapeurs de bolasses, je sirote avec mes 2 usines à rouler.
Bonne surprise les Baby Shambles.
On va écouter la Mafia Cainfri, radio-crochet des potes de Kery avant que ça devienne enfin hardcore.
Puis je TracE vite pour des retrouvailles avec CéCil.
Au pluriel et direct dans les wécés.
Ca faisait un bout, j'en ai la narine humide d'impatience. Elle sent bon.
Je fais deux pas, c'est Furie à la Java. Hétéro friendly.
Igor nous aime, « on rigole » y parait. Monsieur Barbapapa est tout amour, c'est d'usage. Moi, je me demande si j'aime pas plutôt l'idée d'Igor.
Et re flash-back post-Java ( c'est d'usage), je me rappelle un truc que j'avais griffé à Feu-Mon-Grand-Non-Amour :
« Tu es de ceux qui ont l'absence remarquable : plus qu'être à tes côtés, j'aime remplir les vides que tu portes. Et plus que bien, je ne t'aime jamais autant que lorsque tu es inaccessible, que je t'ai quitté, que je t'attends. Même présent tu me manques, après tout, je ne suis pas là ; je te rêve et je prends des notes. »
Eh ! On se calme. J'ai dit, je reprécise : sans assimilation !
On passe à la suite.
Vite.
C'est qu'il est déjà 9h du mat, j'ai que quelques heures pour
comate avec Gros Moby
avant dîner-rencard
et enfilage de scaphandre pour l'Immersion Bukowski au Cercle Pan.
Daniel Darc décanille comme une rumeur
-et je suis à la bourre.
jeune et branchée même.
Heureusement, y'a quand même quelques vieux alcoolos pour relever le niveau et le frère de Mezzathilde, accoudé au bar, m'abordera même d'un classieux
Eh cocotte, ça te dirait pas d'être danseuse topless ?
M'enfin, comme je vais broncher à l'oreille de T.h.ierry,
à vouloir faire entrer l'underground dans la hype,
la hype vient doigter l'sous-plancher.
C'est d'usage.
Je suis pas séparatiste et les minettes sont gnonettes
mais le parfum couture et les coupes T&G qui s'encanaillent,
formellement, ça casse un peu.
Pour les projos dégottées par Yoann, le G.O pote de Jérèm, y'a une séance de rattrapage samedi ou j'irais bien zoner.
Même avec mon taux d'alcoolémie qui relève du zéro pointé, j'ai mal à la libido.
Pleine lune et bien disposée à coups de puceaux, je me ride pour pas sauter sur tous les queutards qui me phéromonent.
J'ai mes raisons, genre carotte et bâton pour m'auto-motiver et la sublimation.
Et le cul ?
On s'en branle.
Ou pas justement.
Quelques semaines de coloc vous le prouveront :
La branlette, faut oublier.
Et c'est pas humain.