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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 22:39

Encore une fois, je me ranime à Bonsergent
sans trop savoir ni pourquoi ni comment.
Mais c'est inédit, j'ai bien dormi.
Seule, j'ai bien dormi.
La virtuose Ana a fait de cette garçonnière glauque un refuge tout cosy avec tout ce que veux trouver au matin un futur estomac cirrhosé.
Au frigo 2-3 oranges, du citrate de bétaïne, le dernier Antijour
et même un vieux Lylo de 2006 ouvert sur un concert d'Indochine
pour *dringdring ma belle* de la soirée.

La mémoire, parfois, c'est simple comme une affiche et un texthaut.

L'Indochi-noïSe ? C'est Chloé qui pour la 6ème fois invitait qui elle voulait chez Mycroft.
L'à bientôt qui fait sourire au réveil, c'est un genre de demi-promesse, cadeau surprise
- bonne, j'ai jamais la présence des grands esprits de filer mon 06 -
d'un camarade de beuverie qui n'en veut pas à ma
petite pauvre vertu.
Je prends
ça arbitrairement comme un pacte de sang,
à volatile maîtresse, loyauté tenace.  

Quand le cabotinage m'éreinte comme ces temps-ci,
me revient cette phrase de Goethe qui m'hante depuis les 1ers coups de knout du
désenchantement :

Le poète   - En un mot, rendez-moi la force de haïr et le pouvoir d'aimer.

La peau parfois est lourde, pèse comme une cuirasse.
On a envie d'y tailler un
costume moins redoutable.

De fait, je base tous les plans Creu' où c'est full-time-show
pour privilégier la catharsis entre amis.
L'image que j'ai en tête, c'est encore un truc de
coco-hippie :
le Living Théatre de Julian Beck ou de Mnouchkine aux prémisses.


Avant-hier, j'ai donc ravi Michel au Zèbre profiter des exos offerts par
Delphine-Bunny.
Le plus petit cabaret d'Europe ressemble à un bâtard entre théâtre à l'italienne et élisabéthain, avec un cachet chaleureux et une bonne acoustique.
Meilleure même sans micro.
Apparté: Michel, c'est "ma meilleure copine", terme qu'il me défend d'employer en public, surtout féminin. Je n'en vois guère de plus approprié.
Assis par terre au poulailler, ma meilleure copine et moi renouvelons notre sympathie enveloppés par la voix innocente de
JP Nataf.
Il faisait la 2éme partie de Sing-Sing et Eloise, le couple ARLT dont les comptines et le bonheur conjugal inondant la scène donne envie de faire des bisous.


La rouille et le saturnisme Verlainien, c'est bien ce qui mite ma mascarade dans le miroir aux alouettes social.

Je continue à tirer la sansevière au carnaval des fous en rendant ensuite une petite visite à l'Apérock pour écouter l'accordéon d'Anaël, l'ami de Gregou, autre membre de ma Familia.
Le jour, Anaël joue à la Comédie Franchouille, certains soirs, lui aussi enlève ses habits de scène pour jouer des chansons de marin et des Pochetrayes Bulgares.
J'aime bien.
Après ça, c'est un buzz et
Rideau.

Hier, comme je voulais à nouveau sortir sans masque, je base la foule
qui doit se presser à l'enterrement 
des jeunes gens modernes
afin d'asseoir
à Mycrovcosmos
ma sympathie pour deux Lesbian-Boys :
Le Baron Etienne et Monsieur Chloé.

Je croise T.hierry à peine le temps d'un baiser
qui retourne rue Quincampoix interviewer Alister.
En même temps, j'ai envie de le voir en privé,
loin de la Société Debordienne.  

Je suis arrivée trop tard pour écouter le travail que fait son "ghost" NG, mais juste à temps pour apprécier l'humour et le style de David et Dominique.

Malheureusement, je copinais, clopais-clapant des mains les belles queues-de-pie que Tata Christiane a confectionné pour les deux Lesbian-Boys susnommés pendant la lecture d'Isabelle et je laisse à discrétion ce que j'ai baillé pensé de Brosseau.

On m'appelle pour des afters mais comme j'ai toujours pas envie de me la foutre au cul, je les accompagne avec Madame Igor à l'Ogre emPlumé pressée de serrer la patte à Pennequin.
Je confirme à Etienne, certains auteurs souffrent à interpréter leurs mots.
Etrangement, bien que
Sylvain m'ait fait un drôle d'effet de 1er abord,
CéCil et lunettes noires au pif,
son opéra-rock bip-bip sonores de synthé pérave
et mode je-sais-pas-chanter était un pur moment de gaieté.

En même temps, j'avais un apéro et 2 flashs d'1peudredbulldandlavodka dans le nez à défaut d'autre chose,
j'étais moins intimidée par l'ombre de Chloé
et
Igor me faisait marrer.

3ème flash, dernier acte, c'est déjà plus elliptique.
Etienne va rejoindre sa fiancée,
Madame Igor file chez Koozil,
ma victime de la soirée sera Msieur Chloé
que j'imbibe jusqu'au Pop In de ma présence alcoolisée.

J'ai un souvenir étrange de mon entrée là-bas
comme si je pénétrais dans un Musical Swinging London
dont le metteur en scène aurait eu un prix de gros

sur les escaliers.


Je me souviens de peu de choses en dehors
du regard consternépatissant d'Igor
des marches que je montais et descendais sans but,
hormis peut-être battre mon record de chutes.

 
J'ai oublié mon texte entre la rue Amelot et Bonsergent
- déjà que je manque de respect à Aristote et ses 3 unités,
je devrais me contenter de faire du mime au dernier tour de plateau -
où Msieur Chloé m'a escorté, après l'avoir sollicité
en chouinant ma comédie de gosse de 6 ans
de m'aider à retrouver le chemin des coulisses
dont des zozios avaient du manger les miettes...


J'ai enfin perdu un kilo,
mon mojo fait des bulles
et par l'entremise de deux Thomas,
j'ai passé une belle journée
à célébrer Villon, le fin'amor et les Mystères médiévaux.
Je crois que je peux sans honte refermer le

Rideau.


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